Je suis scandalisé par les logements sociaux vacants dans Paris – comme très certainement dans d’autres villes – alors que des personnes meurent de froid dans la rue ; ce constat n’est pas une vue de l’esprit, et il est plus facile de tirer sur les propriétaires privés que sur le logement social, bastion de la pensée unique de la nécessaire production immobilière : plusieurs logements sociaux sont vacants depuis deux hivers dans l’immeuble où nous avons nos bureaux (la cause en revient à la durée pour conventionner l’immeuble permettant d’octroyer aux locataires l’APL, selon mes investigations), ou dans cet autre immeuble, géré par nos soins et dans lequel une structure spécialisée de la Ville de Paris est intervenue pour l’acquisition de 5 logements, à ce jour encore vides depuis près de 4 ans (nous souhaitions racheter l’ensemble de l’immeuble, m’a répondu une employée face à mes interrogations).
Et des gens meurent dans la rue.